Mermiroirdinfini
mer
Mercredi 24 février 2010 à 19:49
Mercredi 24 février 2010 à 13:22
Elle a réussi semble-t-il précisément à l'endroit où mes parents ont échoué. Je la voudrais mère, ma religion de tout principe. Puisque sa si traditionnelle famille a compris sa valeur, ne peut-elle pas me faire intégrer leur système? Pour que tant de douleurs liées à l'inaccessible s'en aille je voudrais revêtir mes plaies de leur amour salvateur. Adoption des méandres qui disparaîtront je vous le promets tant mon dévouement sera grand.
Mercredi 24 février 2010 à 13:21
Je vous ai chantée, louée, admirée, vomie, gravie, effacée, pleurée, recueillie, lue,tuée
Mercredi 24 février 2010 à 13:21
Peut-être les bornes d'un amour consommé qui aurait dès lors dépassé la dimension fantasmatique que je voudrait décortiquer et dont je souhaiterais tirer l'essence. Puis écrire.
Ecrire comme si mes propos étaient incandescents, non parole, hors dialogue inscrit dans la réalité pour mieux vous pénétrer.
Mercredi 24 février 2010 à 13:20
Si je m'étais attendue à tant de doctrines j'aurais davantage prêté attention aux propos d'autrui. Cantonner le fougueux puis se laisser pénétrer par les sons et paroles imbriqués dans une résonance à la surface glissante.
Alors pour pallier à mon manque de savoir-faire ainsi qu'au vide de ma connaissance, j'en viens au plus proche, me rassasiant d'un ressenti toujours insaisissable. La corde vibrante d'un destin que je me plais à observer et à découvrir. Unité évidente de mon entité en place pour vous aimer, vous écrire, vous raconter. Installée en ces lieux d'insécurité pour vous livrer aux curieux.
Iris à la peau marquée du sort de la Passion, investie d'une mission qu'elle ne saurait mener à bien sans souscrire à un manque.
Pour ce faire, retranscrire chaque geste au delà de ma propre vie. Au contour de chaque mot révéler le sentiment. Dans tout langage réunir l'essence.
En coulisse de cette pudeur que je néglige, j'exhiberai votre beauté amère.