Mermiroirdinfini

mer

Mercredi 24 février 2010 à 13:21

Peut-être les bornes d'un amour consommé qui aurait dès lors dépassé la dimension fantasmatique que je voudrait décortiquer et dont je souhaiterais tirer l'essence. Puis écrire.

Ecrire comme si mes propos étaient incandescents, non parole, hors dialogue inscrit dans la réalité pour mieux vous pénétrer.

Mercredi 24 février 2010 à 13:20

Si je m'étais attendue à tant de doctrines j'aurais davantage prêté attention aux propos d'autrui. Cantonner le fougueux puis se laisser pénétrer par les sons et paroles imbriqués dans une résonance à la surface glissante.

Alors pour pallier à mon manque de savoir-faire ainsi qu'au vide de ma connaissance, j'en viens au plus proche, me rassasiant d'un ressenti toujours insaisissable. La corde vibrante d'un destin que je me plais à observer et à découvrir. Unité évidente de mon entité en place pour vous aimer, vous écrire, vous raconter. Installée en ces lieux d'insécurité pour vous livrer aux curieux.

Iris à la peau marquée du sort de la Passion, investie d'une mission qu'elle ne saurait mener à bien sans souscrire à un manque.

Pour ce faire, retranscrire chaque geste au delà de ma propre vie. Au contour de chaque mot révéler le sentiment. Dans tout langage réunir l'essence.

En coulisse de cette pudeur que je néglige, j'exhiberai votre beauté amère.

Mercredi 24 février 2010 à 13:19

L'image se fissure par auto-suffisance du mythe crée autour de votre être hautain. Un renversement de votre arcade nourrissante il y a peu encore. Petit corps frémissant illusoire, vous voici désormais dressée telle un monstre à la parole acerbe qui feignez le silence et le mépris à la tentative de mon regard. Ruse, mépris ou indifférence? Il me semble que la façade se craquèle en autant d'infinis morceaux de votre étroitesse d'esprit.

Mercenaire au sein de votre couple avec cette homme cautelé dans sa chemise bleue claire.

Mercredi 24 février 2010 à 13:18

Puisque vous êtes mon sang et que les actes tourbillonnent autour de vous, ma Tempête, qu'exulter de cette rage qui me fait révéler des mots que je n'oserais consciemment penser (pour appliquer une notion moderne)? Pour que le décompte de la sonorité du cœur, non littéraire et pourtant d'inspiration marquée par l'art vibrant que l'on a en partage, nulle autre solution que de me livrer à vos soins cruels, à votre monstruosité apparente qui éveille mon incohérence et l'accord qui me recentre.

Puisqu'il s'agit d'être honnête en deçà, et de n'agir qu'au-delà, je ne peux situer de règle que dans la passion qui inspirera ma revanche.

Mercredi 24 février 2010 à 13:17

Parce que vous m'endormez pour me réveiller meilleure. Aux confluents des masques portés par ces autres qui parfois entravent ma route vers vous, je m'essouffle, mon regard vous perd dans une foule opaque. Que devrais-je faire si ce n'est vous dire de ne pas être effrayée par tant de motifs majeurs transposés sur votre personne? En lien direct, en lien organique avec votre être. Au centre d'un creux de passion, Vous êtes la droiture manquante à mon esprit virevoltant. Quels sont vos regrets?

 

Dans un sanglot de douleur je vous expulse, tente de vous faire sortir de mes entrailles par un cri atroce mais noble. Je crache votre substance volée, cette traîtresse mère que je désire néanmoins conserver, au creux de moi pour construire une vie passée à vous aimer.

Aujourd'hui une absence physique qui lancine l'ivresse de ma démesure. Soyez là pour m'envelopper lorsque je tomberai à vos pieds, le visage rougi de larmes incontrôlables. Portez-moi à votre bouche pour que la lumière s'accomplisse et comble ce vide obscur que vous avez laissé, que j'ai crée malgré vous. Puisque dorénavant les conditions de mon parcours de vie sont troublées par cette rencontre, je vous supplie d'achever ce tourment. Demandez-moi, j'accomplirai. Ma démesure vaut un seul de vos regards. Aimez par pitié, aimez !

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